Artikel uit een interview met CCI'mag op 14/03/2022, artikel in het Frans :
Un permis d’exploitation à renouveler ou une station d’épuration saturée : un duo de contraintes qui peut grever les finances d’une entreprise de l’agroalimentaire et bloquer son développement. Construire une nouvelle station d’épuration ? Agrandir l’existante ? Hors de prix et inutile puisqu’il existe une solution robuste, au fonctionnement naturel et autonome en énergie. Elle s’appelle Fluid-Anyole et est développée, brevetée et commercialisée par Anatis.
« Le traitement des eaux industrielles rejetées par le secteur de l’agroalimentaire est un véritable défi d’avenir. » résume Raphaël Anciaux un des administrateurs d’Anatis. « Les normes liées au traitement des eaux sales sont de plus en plus contraignantes et les stations d’épuration existantes ne sont plus dimensionnées pour faire face au développement économique du secteur. »
Une solution efficace
Thomas Reynders est ingénieur et directeur des opérations pour Anatis. Il prend l’exemple d’un client qui vient de bénéficier d’un système de traitement Fluid-Anyole. « Ce client est un brasseur-fromager dont la station d’épuration était totalement saturée.
« Notre solution a permis une diminution d’environ 65% de la consommation énergétique de la station d’épuration. »
En investissant dans notre système de traitement des eaux, il a réduit de 90 % le taux de pollution (la DCO ou demande chimique en oxygène) de ses eaux de rinçage. Il a donné un nouveau souffle à sa station d’épuration et a augmenté sa capacité de traitement des eaux usées. Grâce à Fluid-Anyole, il a aussi pu internaliser le traitement du lactosérum qu’il était auparavant contraint d’exporter en France par camion. Un coût financier, logistique et environnemental qu’ils n’ont dorénavant plus à supporter. »
Un investissement rentabilisé en 5 ans
Cette efficacité nous amène aussi à parler de finances et de la rentabilité du système développé par Anatis. « Pour en revenir à notre brasseur-fromager, notre solution, autonome en énergie, a permis une diminution de 65% de la consommation énergétique de la station d’épuration. Mieux, cela représente une économie d’environ 10 % à l’échelle de l’exploitation ! » précise Raphaël Anciaux. « Fluid-Anyole permet de bénéficier des subsides à l’investissement de la Région Wallonne et de certificats verts. Dépendant de la situation des entreprises, le retour sur investissement du système Fluid-Anyole peut se réaliser en moins de 5 ans.
« Fluid-Anyole a réduit de 90 % le taux de pollution (DCO) des eaux de rinçage. »
Un gain de temps
Autre aspect de ce calcul financier : les ressources humaines. « Notre système est simple d’utilisation, robuste et sans élément mécanique embarqué » explique Thomas Reynders. « Il repose sur un processus biologique et ne requiert, pour ce brasseur-fromager d’envergure internationale, qu’environ 2h30 de suivi par semaine. Permettant de désaturer la station d’épuration en aval, notre système Fluid-Anyole simplifie d’autant l’intervention des équipes techniques. L’exploitant peut donc diminuer sa main d’œuvre tout en augmentant la quantité d’effluents traités. »
Une technologie innovante pour les PME de l’agroalimentaire
« Le traitement des eaux usées est un véritable enjeu pour de nombreuses entreprises qui ne peuvent plus ignorer leur impact environnemental », analyse l’Administrateur. Et le Directeur des opérations d’énumérer : « Fromageries, brasseries, crèmeries, pâtisseries, traiteurs, etc. Fluid-Anyole est adapté aux industries qui rejettent des effluents avec une DCO comprise entre 300 et 2500 kg/jour. Cette technologie complète de façon avantageuse les stations d’épuration et permet de soutenir le développement des entreprises de l’agroalimentaire. Dans ce cas, Fluid-Anyole reste de loin la solution la plus rentable. »
Link naar CCi's artikel : https://www.ccimag.be/2022/03/14/agroalimentaire-les-eaux-usees-source-de-revenus-et-de-developpement/